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  Emir Abdelkader, Le Père de la Nation Algérienne
 


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Hommage et reconnaissance l'Emir Abdelkader est l'un des grands savants et mystiques que l'humanité ait connu dans les temps modernes. Il est le fondateur de la nation algérienne et le symbole du peuple algérien.

Il a appris le Coran à l'âge de 8 ans et à l'âge de 14 ans il voyage à Oran pour acquérir les sciences religieuses, littéraires et scientifiques. Il était un véritable explorateur, comme son maître spirituel Ibn 'Arabî.

L'Emir Abdelkader rassemblait à la fois l'art de la guerre pour libérer la terre et l'art de la dévotion au service de la vérité et du bien suprême.

En 1860, il avait évité le massacre de milliers de chrétiens
qui se réfugiaient dans sa demeure. Cet acte loyal reste, de nos jours, la plus belle démonstration de dévouement et de l'humanisme, un acte salué par la mémoire de l'humanité à son époque, pour le poids éthique et politique que l'Emir avait auprès des occidentaux. Il meurt à Damas le 26 mai 1883 (rajab 1300) et il fut enterré près de son maître Muhyiddine Ibn 'Arabî (Rahimahou Allah).


L'Emir fut, en effet, un savant de qualité stylistique, poétique et littéraire exceptionnelle. On lui doit plusieurs oeuvres dont
«Dhikrâ al-'âqil wa tanbîh al-ghâfil» et «El-Mawâqif» (les Haltes spirituelles). Dans «Dhikrâ al-'âqil», l'Emir établissait une règle méthodique sur la manière de discerner les choses et aboutir au juste et au véridique.


L'homme de raison est celui qui connaît les hommes au moyen de la vérité et ne connaît pas la vérité au moyen des hommes : «ya'rif al-rijâla bil-Haqq wa lâ ya'rif al-Haqqa bil-rijâli». Il s'est inspiré du grand théologien et philosophe du 11ème siècle Abou Hâmid El-Ghazali (1058-1111).
Le fils de l'Emir, Mohammed Ibn Abdelkader El-Jazâ'iri rapporte que son père fut un érudit unique dans son temps. Il connaissait bien la jurisprudence, le commentaire du Coran et la tradition prophétique. Il commentait et discutait aussi les thèses de théologiens et de philosophes qui ont brillé durant tout le Moyen Age. Le livre «El-Mawâqif» est une œuvre monumentale de l'Emir Abdelkader, à l'instar des «Futûhât al-Makkiyya» pour «El-Shaykh El-Akbar» Ibn 'Arabî. Il s'agit d'un océan éthique et esthétique sans rivage sur les traces du prophète, de ses compagnons et les saints mystiques.
Il contient des commentaires sur le Coran, les propos du prophète et les commentaires érudits sur les oeuvres d'Ibn 'Arabî, notamment «Fusûs el-Hikam».

« I'raf al-rijâla bil-Haqq wa lâ ta'rif al-Haqqa bil-rijâli »
[Connais les hommes par la vérité et ne connais pas la vérité par les hommes] (Emir Abdelkader).

L'Emir avait fondé la nation algérienne et celle-ci avait enfanté une figure emblématique dans les temps modernes. L'Emir n'a jamais été présenté aux générations tardives comme un maître de l'humanisme et de la spiritualité. Il avait plus l'image d'un chef de guerre (el-jihad al-asghar) qu'un chef spirituel (el-jihad al-akbar). Pourtant, l'Emir avait donné de nobles leçons sur l'humanisme, la liberté et les droits de l'homme aux orientaux et aux occidentaux.


On voyait l'éthique, le dévouement et l'audace dans ses actes et ses rapports avec sa communauté et ses adversaires. L'Algérie n'a sombré dans l'inéluctable que lorsqu'elle a oublié (le fâcheux oubli) que dans la page de son histoire et au fond de sa mémoire des hommes comme l'Emir Abdelkader donnaient l'image la plus tolérante et la plus lumineuse qu'elle soit devant le témoignage de l'humanité.

Il n'est de l'ignominie que d'oublier cette page florissante et flamboyante de notre histoire, abusivement tournée au profit d'un arrivisme et d'un opportunisme bornés. Les algériens ne connaissaient l'Emir Abdelkader que par ses effigies dans les billets d'argent ou ses statues dans le territoire national. Sa personnalité emblématique ayant un poids incontournable dans l'histoire des relations interhumaines n'était qu'un mirage en plein désert de l'oubli.

Aujourd'hui, les algériens inaugurent une nouvelle ère de paix et de pardon, mais pour que cette paix soit durable et fructueuse, la réhabilitation des fondateurs de la nation algérienne serait plus qu'indispensable. Une nécessité absolue. Pour que la colombe de la paix continue éternellement à couvrir notre ciel, il serait dans notre intérêt de mieux connaître le secret du succès de notre Père « l'Emir Abdelkader », un succès dont témoignent les grands de la planète et la mémoire de l'humanité. Une telle perle précieuse cachée dans les oubliettes serait un suicide irrémédiable de notre conscience.

Les occidentaux ne sont pas mieux placés pour nous livrer le "prêt-à-croire" aux valeurs. Notre sens et notre puissance résident dans le secret de ce que notre Père «l'Emir Abdelkader», entre autres, nous a confié. Il s'agit d'une « Amâna » qu'il serait injuste de la confier aux gens sans scrupules.



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I- BIOGRAPHIE de L'Emir Abdelkader

Septembre 1807 (rajab 1222) : naissance à El-Guitna (90 km au sud d'Oran) de l'Emir Abdelkader Ibn Muhyiddine Ibn Mustapha El-Husni El-Jaza'iri, descendant du Prophète Mohammad, savant, philosophe, mystique et chef de guerre.

1812 : Etudie le Coran et le Hadith dans l'école de son père qu'il avait fondé à El-Guitna.
1821-1823 : Il part à Oran pour acquérir les sciences religieuses, littéraires et scientifiques (littérature, philosophie, mathématiques, médecine, astronomie, etc.)

1825-1826 : Il part d'Oran pour El-Hijaz via l'Egypte avec son père pour accomplir le pèlerinage. Il part ensuite à Baghdad (Irak) pour se rendre devant la tombe du Grand Maître Abdelkader El-Jilani.
1827 : après un voyage de dévotion, ils reviennent au pays.
1832 : deux ans après l'invasion d'Alger par les troupes françaises, il a été élu (bay'a) «EMIR» à l'unanimité pour entreprendre la résistance contre l'occupant. Il s'engage dans la lutte armée et la tâche politique en constituant le gouvernement, les khalifas des provinces et la création d'une armée régulière.

1833 : la mort de son père Muhyiddine Ibn Mustapha.
24 février 1834 : la signature du traité « Desmichels » qui reconnaît l'autorité de l'Emir sur l'Ouest du pays. Mais le traité n'a jamais été respecté par le successeur de Desmichels, «Trezel». Ce dernier avait essuyé une défaite implacable dans la bataille de « Mactaa » entre Oran et Mostaganem, le 25 juin 1835.

30 mai 1837 : le traité de «Tafna» est signé avec le général Bugeaud (nommé gouverneur d'Oran). Il permet à l'Emir de contrôler tout l'Ouest et une partie de l'Algérois.
1837-1839 : une période propice pour l'Emir au cours de laquelle il définit les fondements de la Nation algérienne, fonde les ateliers militaires et modernise les villes.

1839 : un différend éclate de nouveau entre l'Emir et le gouverneur Bugeaud qui voulait contrôler tout le pays. Le gouverneur pratique ainsi la politique de la «terre brûlée» en détruisant les villes et incendiant les récoltes. L'Emir continue à résister et inflige aux troupes françaises une grande défaite dans la bataille de Sidi Brahim (23 septembre 1845).

1847 : l'Emir décide d'arrêter la guerre faute de soutien du Roi du Maroc et l'épuisement de ses tribus. Il choisit l'exil. Le gouvernement français s'engage à le transporter au Proche-Orient, mais il ne respecte pas son engagement.

1848 : le gouvernement français l'incarcère dans une prison à Toulon, puis à Pau et Amboise. Il écrit dans la prison son livre « El-Miqrâdh El-Hâdd li-qat' lisân el-tâ'in fî Din El-Islâm min Ahl El-Bâtil wa El-Ilhâd » ["Le sécateur tranchant pour couper la langue du diffamateur, portant atteinte à la religion de l'Islam, parmi les maladroits et les athées"]

1852 : le Roi Louis Napoléon III le libère. Il part pour la Turquie et rencontre le Sultan Abdelmajid qu'il avait accueilli comme un véritable héros. Il s'installe à Brousse.
1854 : il voyage à Paris et écrit son livre « Dhikrâ El-Aqil wa tanbîh El-Ghâfil » ["La réminiscence du judicieux et l'avertissement de l'imprévoyant"].

1855 : il choisit de s'installer définitivement à Damas (Syrie).
1857 : il se rend à la Mecque pour le pèlerinage et revient à Damas pour se consacrer au savoir et à l'enseignement.
1860 : des émeutes éclatent à Damas et des milliers de chrétiens étaient menacés de mort (beaucoup d'entre eux furent massacrés). L'Emir s'engage à protéger des milliers d'entre eux (12000 environ) qui se sont réfugiés chez lui. Il disait sa fameuse parole qui, désormais, s'inscrit dans des termes en or : « Tant que des gens sont abrités dans ma demeure, personne n'osera les toucher ». Cet acte loyal et humain a été salué par tous les pays, notamment l'Angleterre, la France et la Russie.

1862 : le décès de la mère de l'Emir.
1862-1864 : il entreprend la retraite spirituelle à La Mecque et à Médine et se donne à la méditation et à la prière.

1864 : il visite le Sultan Abdelaziz Khân. Ce dernier lui offre la médaille d'honneur la plus élevée de l'Empire Ottoman. Il part pour Paris et rencontre de nouveau Louis Napoléon III. Il part pour Londres où il a été chaleureusement reçu. Il entretient des amitiés puissantes avec les rois et les gouverneurs d'Europe et reçoit plusieurs médailles d'honneur.

1869 : l'Emir était l'invité d'honneur pour l'inauguration du Canal de Suèz en Egypte.
1877 : ses positions en faveur des mouvements de libération au Proche-Orient.
1856-1883 : la période de la rédaction de son encyclopédie religieuse et spirituelle « El-Mawâqif » ["Les Haltes Spirituelles"].

26 mai 1883 (rajab 1300) : l'Emir Abdelkader meurt à Damas. Des milliers de gens assistent à ses funérailles. Il a été enterré près de son maître spirituel, le grand mystique, « El-Shaykh El-Akbar » Muhyiddine Ibn 'Arabî.

II-BIBLIOGRAPHIE (les oeuvres de l'Emir Abdelkader) :

1- « Dhikrâ El-Aqil wa tanbîh El-Ghâfil » ["La réminiscence du judicieux et l'avertissement de l'imprévoyant"].
Ce livre a été choisi par l'Académie française au 19ème siècle comme étant un livre de grand intérêt pour la science et la méthodologie et le nom de l'Emir Abdelkader a été inscrit, à l'Académie, parmi les grands savants des temps modernes. Ce livre a été écrit à Damas (Syrie) en 1855. A l'instar d'Aristote, d'Averroès, de Francis Bacon, d'Abou Hamid El-Ghazali et de René Descartes, l'Emir Abdelkader avait aussi sa méthode scientifique et philosophique dans la manière d'acquérir la vérité et frôler la certitude. Il s'agit d'un « discours de la méthode » purement kadérien [relatif à Abdelkader] s'inspirant des sources inépuisables de la tradition musulmane. Il recommande dans son livre de saisir le discours vrai, sans tenir compte de son auteur.


[il fait apparemment référence au Prophète Mohammad qui disait : « El-Hikmatou dhâllatou El-Mou'min, haythouma wajadaha, fahouwa ahloun laha » ["la sagesse est la visée du croyant. Il en est digne, là où il la découvre"].
Il incite aussi le disciple à connaître les hommes par la vérité et ne pas connaître celle-ci par les hommes. Car la vérité est unique et indivisible, mais les hommes basculent vers le vrai et vers le faux. il exaltait le rôle de la raison pour le progrès de l'humanité et la nécessité de maintenir l'effort intellectuel (« l'ijtihâd ») pour résoudre les antinomies et les problèmes d'ordre culturels et sociaux.



2- « El-Miqrâdh El-Hâdd li-qat' lisân el-tâ'in fî Din El-Islâm min Ahl El-Bâtil wa El-Ilhâd » ["Le sécateur tranchant pour couper la langue du diffamateur, portant atteinte à la religion de l'Islam, parmi les maladroits et les athées"].
L'Emir a écrit ce livre dans la prison d'Amboise en France. Il s'agit d'un ouvrage sur la théologie, les noms divins, la cosmogonie (la création du monde), l'anthropologie (l'homme), la prophétie et la Loi divine (El-Sharî 'a).



3- « El-Mawâqif » ["Les Haltes Spirituelles"].
Une véritable encyclopédie religieuse et spirituelle qui montre indéniablement que l'Emir Abdelkader était bercé dans la culture arabe et islamique s'abreuvant de ses sources inépuisables. Il avait appris le Coran à l'âge de 8 ans et avait pris la jurisprudence de son père qui fut, aussi, un érudit inestimable. A l'âge de 14 ans, il part à Oran pour consolider sa carrière brillante en étudiant les sciences religieuses, la littérature, les mathématiques et la médecine. Dans ce livre, l'Emir parle de son expérience spirituelle en rapportant que, durant ses voyages, il avait eu des illuminations divines qui ont ouvert son cœur et son esprit pour obtenir les sciences émanant de Dieu (El-Ouloum El-Wahbiyya). Il dit : « la voie de notre profession de foi n'est pas celle des théologiens ou des philosophes, mais la voie des Livres Saints et des Envoyés de Dieu. C'est la voie des compagnons et des saints mystiques ». Dans cette encyclopédie océanique, il expose les sciences de l'enseignement initiatique (El-Tarîqa), la Loi Divine (El-Sharî'a), la Réalité Essentielle (El-Haqîqa), l'éthique mystique (Tasawwouf), l'Homme parfait (El-Insân El-Kâmil), l'Unité de l'Etre (Wahdat El-Wujud), l'Unicité de Dieu (Tawhid Allah), etc.



Ce tableau bio-bibliographique de l'Emir Abdelkader est un hommage et une mémoire contre l'oubli. Il s'inscrit dans l'engagement de notre génération pour prendre et garder le flambeau vif tel qu'il a été transmis et confié aux successeurs. Notre pays inaugure une nouvelle ère de paix et de pardon et nous voulons que notre manière de voir, d'agir et de communiquer soit inspirée de l'enseignement de notre Père « Emir Abdelkader ». Nous avons la certitude que la quête de la paix intérieure s'effectue sur les traces de l'Emir Abdelkader et récolte ses fruits en s'abreuvant de ses fleuves spirituels où jaillissent les sources de l'amour et de la sagesse.
 
 
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